• Les registres paroissiaux et d’état civil ne donnent que peu d’informations sur le quotidien de nos aïeux, la profession est parfois mentionnée, mais c’est à peu près tout. Le billet du jour nous donne la chance de découvrir un épisode de la vie d’un ascendant direct, qui porte le n° Sosa 322 dans l’arbre généalogique familial.

    Mais cette histoire ne sera pas contée sans que soit remerciée une passionnée d’histoire et de généalogie, Gwenaëlle Bazin. C’est en effet elle qui m’a fourni la matière première du billet dont vous parcourez les lignes. Elle prépare un ouvrage sur Hyacinthe Louis, marquis de Pellevé, un noble qui fit partie de la cour de Louis XV. En exploitant les ressources du minutier des notaires de Paris, elle est tombée sur un document citant, dans le cadre d’un litige avec le marquis de Fresnoy, un de mes aïeux, Jean Baptiste Levesque, plâtrier à Saint Martin du Tertre, dans le Val d’Oise. Et, connaissant cette filiation grâce à geneanet, un des principaux sites de partage généalogique en France, elle m’a informé de sa découverte puis m’a gentiment communiqué une photographie du document en question.

    Avant de nous intéresser à ce document, il me parait judicieux de vous présenter les acteurs de cette affaire.  

    Essayons tout d’abord de cerner qui est jean Baptiste Levesque, le protagoniste familial de cette histoire. Il est né en 1695, sous le règne de Louis XIV. Il est le troisième né d’une famille de neuf enfants. Selon les actes dans lesquels il est cité, il a exercé les professions de laboureur, plâtrier et marchand plâtrier.  La différence entre le plâtrier et le marchand plâtrier est que le premier est un simple ouvrier et le second le patron de son entreprise. Le cursus professionnel de son père, Jean Louis Levesque ressemble beaucoup au sien, laboureur, marchand plâtrier puis marchand de bois, profession qu’exerçait le grand-père de Jean Baptiste, lui aussi prénommé Louis. Mais Jean Baptiste ne deviendra pas marchand de bois, son propre acte de décès, en 1747, précise qu’il était laboureur et l’acte de décès de son épouse, douze ans après celui de son époux, précise qu’elle est la veuve d’un laboureur et plâtrier. Il est bien difficile de dire si Jean Baptiste a exercé ces professions simultanément ou s’il a changé de métier au cours de sa vie. La famille, qui vit à Saint Martin du Tertre appartient sans doute à la petite bourgeoisie. Jean Baptiste a eu douze enfants C’est par Marie Anne Catherine, sa fille, que je suis lié à Jean Baptiste Levesque. En effet elle épousera Charles Breton, patronyme qui est aussi celui de ma grand-mère paternelle, ce qui signifie que de la génération huit à la génération trois, c’est par les mâles que nous cheminerons dans l’arbre généalogique familial.

    Voici les actes de décès de Jean Baptiste Levesque et de son épouse, Marguerite Dupuis.

    Le marquis et le plâtrier

     

    l’an mil sept cent quarante-sept le premier janvier jean

    baptiste levesque laboureur âgé de cinquante-deux ans

    environ décédé le jour d’hier après avoir reçu les derniers

    sacrement a été inhumé par nous curé soussigné dans le

    cmetière en présence de marguerite dupuis sa femme de

    jean baptiste levesque son fils soussigné, de nicolas vivant

    de nicolas vivant son beau-frère soussigné et autres

    ladite marguerite dupuis a déclaré ne savoir ni écrire ni

    signer de ce interpellée a fait sa marque approuvée la

    rature de trois mots

     

    Le marquis et le plâtrier

      

    L’an mil sept cent soixante le vendredi quatorzième jour

    du mois de mars le corps de Marguerite Dupuis, femme

    de défunt Jean Baptiste Levesque vivant laboureur et

    platrier  décédée le jour d’hier en cette paroisse âgée de

    soixante huit ans ou environ munie des sacrements de

    l’église, a été inhumée dans le cimetière de cette paroisse

    par moi curé soussigné en présence de Jean Baptiste

    Levesque son fils de François Riché Laboureur de

    Charles Breton marchand épicier ses deux gendres

    tous de cette paroisse qui ont signé avec nous

    Il est temps maintenant de nous intéresser à l’adversaire de Jean Baptiste Levesque, le marquis de Fresnoy.

    Le titre de marquis de Fresnoy fut accordé en 1652, par Louis XIV, à Henry de Fresnoy, pour grands services rendus. Ce marquisat porte sur une terre possédée par Henry de Fresnoy qui porte aujourd’hui le nom de commune de Fresnoy en Thelle, au sud du département de l’Oise, à une quinzaine de kilomètres de Saint Martin du Tertre. François, le fils de Henry de Fresnoy, céda en 1675 le titre à son oncle Achille Léonor. Le fils de celui-ci, Nicolas, devint ensuite le marquis de Fresnoy. Vint ensuite Jean-Baptiste, fils de Nicolas qui eut donc maille à partir avec notre plâtrier. Jean Baptiste a épousé Marie Anne des Chiens de la Neuville. Il est décédé en 1747, tout comme l’autre Jean Baptiste, le plâtrier. La carte Cassini de la région, tracée dans la seconde moitié du XVIIIème siècle montre, sur le territoire de Fresnel en Thelle le château de Fresnoy.

     

    Le marquis et le plâtrier

     

    Au fil du temps, Fresnel en Thelle est devenue Fresnoy en Thelle. Le château, propriété de notre marquis, où il a peut-être vécu, existe toujours, il se nomme désormais château de Lamberval, du nom du lieu-dit où il est situé. Ses propriétaires actuels y ont installé des gîtes et chambres d’hôtes. Voici une carte postale qui représente le château de Lamberval. Non datée, comme le sont malheureusement les cartes postales, on peut penser qu’elle est de la permière moitié du XXème siècle.

    Le marquis et le plâtrier

     

    Le château d’aujourd’hui n’est guère différent de celui de la carte postale, mais sans doute beaucoup plus de celui de l’époque qui nous intéresse. En effet, selon le site internet du gîte qui occupe le château, celui-ci a été reconstruit au début du XIXème siècle.

    Maintenant que le décor est planté et les personnages ont été présentés, il est temps de découvrir ce qui a valu à nos deux Jean Baptiste, le marquis et le plâtrier, de voir leur nom cohabiter dans les minutes d’un notaire parisien.

    Voici donc un fac-similé du document. Comme les notaires méritent leur réputation d’écrire encore plus mal que les curés, je ne vous en voudrais pas de passer directement à la transcription qui suit, elle aussi fournie par Gwenaëlle Bazin.

    Le marquis et le plâtrier

      

    Le marquis et le plâtrier

      

    Le marquis et le plâtrier

      

    Remboursement de Messire Jean Baptiste Marquis de Fresnoy et son épouse à divers créanciers d'une somme totale de 954 livres 10 sols à eux due et faisant patrie de l'emprunt de 120.000 livres fait à Messire Hyacinthe Louis de Pellevé – 2 janvier 1734

      

    Fut present Me Jean Baptiste DES ESSARTS avocat au Parlement

    demeurant Rue de Gaillon parroisse Saint Roch au nom et comme

    procureur du sieur Bruno RIVIE, lieutenant au regiment d'Estaing

    Infanterie Pierre DESMOREAU, marchand au Menil St DenisJean Baptiste

    L'Evesque, me plastrier a St Martin du Tartre Laurent Jacques DUPUIS,

    masson a Beaumont sur Oise Claude LAMOUCHE, masson a Neuilly

    en Telle et Jacques LEMERCIER menuisier aud Menil St Denis

    fondé des procurations passées scavoir celle du sieur RIVIER par devant

    Me DEVISIGNY et son confrere notaires a Paris sans minutte

     

    le 12 octobre dernier, demeuré annexé a ces presentes, celle dud DESMOREAUX par devant François et

    Claude PIGORY notaires royaux au bailliage, ville et comté dud

    Beaumont sur Oise le 22 novembre dernier controllée ce

    meme jour, et celle dud LEVESQUE, DUPUIS, LAMOUCHE et LEMERCIER par devant

    lesd notaires de Beaumont sur Oise le 7 decembre dernier controllée le neuf

    du meme mois, les originaux desquelles deux procurations

    ont eté pareillement annexées aux presentes apres avoir eté certifiées

    veritables par le sieur DES ESSARTS paraphé de luy et des notaires souss(ignés),

    lequel a reconnu et confessé avoir reçu de haut et puissant seigneur

    Messire Jean Baptiste Marquis DE FRESNOY chevalier seigneur d'Arcuy,

    le Mesnen, Coulombier, de Persan et autres lieux, demeurant susd

    rue de Gaillon parroisse Saint Roch pour ce present qui a aud sieur

    DES ESSARS aud nom payé, compté et reellement delivré presens les

    notaires soussignez en louis d'argent et monnoye ayans cours la

    somme de neuf cent cinquante-quatre livres dix sols, scavoir deux

    cent livres dus aud sieur RIVIE par billet dud Seigneur du quatre aout

    mil sept cent trente-trois, aud DESMOREAU deux cent trente-huit livres dix sols

    portée au billet dud Seigneur du quatre septembre dernier et

    cinq cent seize livres dus auxd MERCIER, LAMOUCHE, LEVESQUE et

    DUPUIS suivant le billet dud Seigneur fait a leur profit en datte

    du quatre septembre dernier, de laquelle somme de neuf cent

    cinquante quatre livres dix sols led sieur DES ESSARTS aud nom

    se contente et en quitte led Seigneur Marquis DE FRESNOY auquel il a

    rendu les originaux desd trois billets sur lesquels et autres pieces

     

    que besoin sera led sieur DES ESSARTS a consenti mention des presentes

    etre faites par tous notaires de ce requis sans que la presence soit

    necessaire et a led sieur DES ESSARTS aud nom fait et donné pleine et

    entiere main levée et toutes les saisies, arrets et opositions faittes a la

    requete des creanciers susnommez consent qu'elles soient et demeurent

    nulles comme non faittes. Laquelle somme de neuf cent cinquante

    -quatre livres 10 sols led Seigneur Marquis DE FRESNOY a declaré

    provenir et faire partie de celle de six vingtlivres que luy

    et haute et puissante dame Dame Marie Anne DESCHIENS

    DE LA NEUVILLE son epouse ont empruntée de haut et puissant

    Seigneur Messire Hyacinthe Louis Marquis DE PELLEVE chevalier

    seigneur Comte de Flers baron de Larchant et autres lieux

    auquel lesd Seigneur et Dame en ont solidairement constitué six

    mille livres de rente par contrat passé par devant Me

    DE SAVIGNY l'un des notaires souss(ignés) et son confrere le vingt cinq

    septembre dernier au desir duquel led Seigneur DE FRESNOY fait

    la presente declaration afin que led Seigneur Marquis DE PELLEVE

    soit et demeure subrogé aux lieu et place des droits et actions des

    creanciers susnommez, laquelle subrogation led sieur DES ESSARTS a fait

    et consenti sans neantmoins aucune garantie restitution de deniers

    ny revenus quelconques. Promettant, obligeant, renonceant, fait

    et passé a Paris es etude l'an mil sept cent trente-quatre le deux

    janvier avant midy et ont signé

    Signatures

    FRESNOY

    DES ESSARTS

     BOUET

     DE SAVIGNY

    Il semble bien que notre marquis ait pris la mauvaise habitude de ne pas régler ses factures. Il a apparemment fait travailler, sans les payer, des artisans de la région : Jacques Lemercier ou Mercier, menuisier au Mesnil Saint Denis, Claude Lamouche, maçon à Neuilly en Thelle, Laurent Jacques Dupuis, maçon à Beaumont sur Oise et, donc, Jean Baptiste Levesque, plâtrier à Saint Martin du Tertre. Toutes ces localités sont situées à proximité de Fresnoy en Thelle, où se trouve le château du marquis, comme nous l’avons vu plus haut. La dette auprès de ces quatre artisans se monte à cinq cent seize livres. Ils se sont apparemment mis d’accord pour réclamer collectivement leur dû auprès de leur débiteur. Il ne s’agit là que d’une toute petite partie de la dette globale du marquis puisque celui-ci a dû emprunter cent vingt mille livres pour y faire face. Le texte exact est six vingt mille livres, ce qui revient au même et devait être la coutume en ces temps, un peu comme on dit aujourd’hui quatre-vingt plutôt qu’octante.

    Mais que représente exactement cette dette ? La livre Tournois, en usage sous Louis XV valait 0,31 grammes d’or. Le cours l’or aujourd’hui étant 34€ le gramme, on pourrait dire qu’une livre vaudrait entre 10 et 11 euros. Mais la valeur de l’or obéit à bien des critères et, suivant les aléas de la politique internationale, sert de valeur refuge, ainsi l’or ne valait en 2000 que le quart de ce qu’il vaut aujourd’hui !  L’estimation du pouvoir d’achat de la monnaie, autre méthode pour évaluer ce que serait aujourd’hui la dette du marquis, est aussi plutôt aléatoire, tant les habitudes de consommation ont évolué. Le site histoirepassion.eu nous indique qu’une ménagère a payé une douzaine d’œufs 0,30 livre en 1778. La douzaine d’œufs vaut aujourd’hui à peu près 3€. Avec cette méthode, la livre vaudrait 10€. C’est sans doute un hasard, on tombe presque sur le même chiffre qu’avec l’autre méthode ! Il est dommage que nous ne connaissions pas la nature des travaux réalisés par nos malheureux artisans, cela aurait sans doute permit une meilleure évaluation.

    Toutes ces précautions étant prises, nous allons conclure que nos quatre artisans vont se partager l’équivalent en livres d’environ 5000€. La dette totale du marquis dépasse quant à elle largement le million d’euros. Pour Jean Baptiste Levesque et ses compères artisans, l’histoire se termine donc bien. La reconnaissance de dette a été signée par le marquis le quatre septembre 1733 et ils sont donc payé le deux janvier 1734, trois mois plus tard. Mais il s’agit d’un arrangement amiable, le texte évoque la main levée des saisies, arrêts et opposition faites par les créanciers. Gageons que sans la « générosité » du marquis de Pellevé, notre aïeul aurait dû attendre bien plus longtemps que justice lui soit rendue.

    Le plus étonnant de toute cette histoire et que le marquis de Fresnoy, qui s’est révélé incapable de gérer ses affaires et de payer ses fournisseurs, a pourtant trouvé une bonne âme pour lui prêter une somme considérable pour renflouer ses comptes. Selon Gwenaëlle Bazin, le prêteur en question, Hyacinthe Louis, marquis de Pellevé, a la réputation d’être un bon gestionnaire et on se demande bien quel genre de garantie il a obtenu du marquis pour s’engager ainsi.

    Peut-être trouverons nous la réponse dans l’ouvrage que rédige actuellement mon informatrice.


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  • C’est une lapalissade que de dire que nos aïeux bougeaient peu, passant toute leur existence sur un même territoire, du jour de leur naissance à celui de leur mort. Ce monde rural, tourné vers l’agriculture et vers les métiers qui lui sont liés ancrait la population à la terre avec des liens particulièrement solides. Pourtant et parfois il y a bien longtemps, certains quittaient leur lieu de naissance pour aller s’installer loin de leurs racines. Il pouvait s’agir d’exodes, tel celui des bretons au XIXème siècle, ou de phénomènes individuels.

    Tel est le cas d’Hugues André qui porte le n° Sosa 342 dans notre généalogie. Avant d’examiner les aspects sociaux de cet épisode de notre histoire familiale, je vous propose de retracer la démarche généalogique.

    Nous recherchons le mariage des parents de Marie Prime André, aïeule de  la quatrième génération d’Alfred Eugène Breton mon arrière-grand-père, celui-là même qui a épousé Marie Jeanne Tréhorel, venue de sa lointaine Bretagne que vous connaissez déjà si vous lisez avec attention les billets de ce blog.

    Les parents de Marie Prime se nomment Hugues André et Jeanne Magdeleine Divary.

    L’acte de mariage en question se trouve sur le registre paroissial de Viarmes année 1739, sur la vue 44 de la numérisation aux archives départementales du Val d’Oise.

    Le long voyage d'Hugues André dit comtois

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le long voyage d'Hugues André dit comtois

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Examinons cet acte. L’écriture est particulièrement soignée et l’acte est très complet avec la filiation des deux époux. La future épouse est née à Viarmes où est célébré le mariage. Le curé a apparemment eu quelques difficultés à écrire le nom de la paroisse d’origine du futur époux. Le texte est surchargé et il m’a fallu l’aide du forum de Geneanet et de Marie Louise, que je remercie de nouveau ici, pour découvrir que l’endroit se nomme Percey-le-Grand, dans le département de la Haute Saône. On ne dira jamais assez combien l’aide des autres généalogistes est précieuse.

    Une fois la paroisse connue, il est possible de rechercher l’acte de naissance du futur époux et, puisque que nous connaissons le nom des parents d’Hugues André, à savoir Claude et Claudine Bergeron, leur acte de mariage, en espérant que tout ce soit passé à Percey le grand.

    Dès que le département de la Haute-Saône a mis en ligne les registres paroissiaux et d’état civil, je me suis lancé dans ma recherche, en visant la période 1707 puisque l’acte de mariage, dressé en 1739 précise que le futur époux a alors 32 ans. Mais il faut prendre avec prudence les âges mentionnés dans les actes car le curé n’avait en rédigeant l’acte que les déclarations des présents, presque toujours fantaisistes. C’est finalement en 1703 que l’acte en question sera trouvé. Heureusement, Percey-le-Grand ne mérite pas vraiment son nom et il n’y a qu’une petite dizaine de pages par année de registre.

    voici l'acte de naissance d'Hugues André

    Le long voyage d'Hugues André dit comtois

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Comme l'acte n'est pas des plus lisible, voici sa transcription :

    Jeudi vingt cinq janvier de l'an mil sept cent et

    trois je soussigné Jacques Cardinal prêtre curé de

    l'église paroissiale St pierre du lieu de percey legrand

    ay baptisé hugue fils de claude andré laboureur et

    de claudine bergerot sa femme de cette paroisse né le

    vingt quatre des mois et an que dessus son parain à été

    hugue gourdant qui a déclaré ne savoir signer sa maraine

    marie drouillet qui a pareillement déclaré ne savoir

    signer auquel baptême étaient présent jean gourdant

    laboureur audit lieu qui a signé et simon larney recteur

    d'école de cette paroisse

    Notons au passage qu’Hugues eu des frères et sœurs qui ont été découvert dans les registres en remontant le temps depuis sa naissance à la recherche du mariage de ses parents.

    Malheureusement, la recherche du mariage des parents d’Hugues restera infructueuse car, avant 1690, seuls les baptêmes sont notés dans le registre de Percey le Grand mis en ligne.

    Ces patronymes sont toutefois suffisamment rares pour qu’on puisse identifier leur acte de naissance et donc leurs parents.

    Voici l'acte de naissance de Claude André père d'Hugues, encore moins lisible... (j'ai renoncé à déchiffrer les noms des parrain et marraine)

    Le long voyage d'Hugues André dit comtois

     

     

     

     

     

    Claude fils d'hugue andré et claudine culteau ses pere

    et mere à été baptisé le 20e d'aout 1666 son parain

    claude ??? sa maraine ??? ???

    enfin l'acte de naissance de sa mère 

    Le long voyage d'Hugues André dit comtois

     

     

     

     

     

    claudine fille françois bergerot et marguerite

    verney ses pere et mere a été baptisée le 24e

    janvier 1664 son parain marc teriet sa maraine

    claudine richard

    Il sera difficile de remonter au-delà, mais nous somme tout de même en présence de personnes qui ont vécus sous de règne de Louis XIII et peut-être même de Henry IV. Voici une image de cette branche franc-comtoise.

    Le long voyage d'Hugues André dit comtois

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En recherchant la descendance des frères et sœur d’Hugues André, il ne fait pas de doute que nous découvririons de lointains cousins, mais il faudrait plusieurs vies pour faire ce travail sur l’ensemble de la généalogie.

    Maintenant que nous avons pu en grande partie mettre au clair cette partie de notre généalogie ascendante en confirmant deux aïeux à la génération X et en ajoutant quatre à la génération XI, il est temps de se poser la question de la présence d’Hugues André à Viarmes, à 350 km du lieu où résidaient le reste de sa famille. On ne peut qu’émettre des hypothèses sur un tel sujet, sur la base des indices suivants :

    Il est lettré, sa signature est bien calligraphié, il ne s’agit pas d’un simple dessin appris par cœur

    Il a un surnom, « comtois », qui apparaît sur son acte de décès

    Il exerce la profession de menuisier

    Sa fille épousera en 1764 Jean Pierre Beaucé, lui aussi menuisier, il est donc familier du milieu professionnel des artisans du bois

    Il pourrait donc être compagnon du tour de France et avoir rencontré sa future épouse pendant son périple.

    Nous allons mettre nos plus fins limiers sur cette piste et vous informer du résultat de leurs recherches.

     

     


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