• Ce billet et consacré à Jean Beraud et plus particulièrement à son inhumation qui s’est déroulée dans des conditions plutôt inhabituelles.

    Jean Beraud est un aïeul de la branche maternelle dans laquelle il porte le numéro Sosa 222.

    Il est né le 21 aout 1700 à Chezenas, un hameau situé sur les hauteurs de saint Pierre de Bœuf. Il a épousé en 1734 Françoise Tranchand et le couple a eu onze enfants, ce  qui n’a rien d’extraordinaire pour l’époque. Il est aussi le grand père de Rose Françoise Crotte que vous connaissez déjà puisque la naissance, hors mariage, de sa fille Jeanne vous a été contée dans le billet intitulé « Jeanne, enfant de l’amour ».

    En 1775, Jean est veuf depuis huit ans et lui-même va rencontrer la grande faucheuse au moi de mai.

    Voici l’acte rédigé par le curé Journel  lors de son inhumation.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’an mil sept cent soixante quatorze et le vingt deux [mai]

    a été inhumé au cimetière de Saint Pierre de Bœuf jean Beraud

    âgé de soixante et quinze ans  vigneron à Chezenas défunté

    subitement en chemin rendant de Chezenas à Maclas

    inhumé par ordonnance des juges de Lyon à nous signifiée

    ce jourd’hui a signé ?? greffier en date du vingt deux

    mai 1775 en présence de mathieu favier et benoit boucher ce

    dernier lettré et non ledit favier

    Jean Beraud est donc subitement mort sur le chemin de Maclas. Ni la date ni les circonstances du décès ne sont précisées dans cet acte, mais on peut supposer qu'il est mort la veille de l’inhumation, soit le vingt et un mai qui était un dimanche. Lorsqu’un décès intervenait sans que les derniers sacrements aient pu être  administrés au défunt, le curé précisait souvent la cause – accident, incapacité à communiquer- dans l’acte. Rien de tel dans le cas de Jean Beraud, ce qui laisse supposer que rien de suspect n’a été constaté lors de la découverte de sa dépouille.

    Reste cette ordonnance des juges pour inhumer le défunt dans la terre sacrée du cimetière qui n’est vraiment pas courante. Je n’ai d’ailleurs rencontré, à ce jour, aucun cas similaire. On voit mal les juges de Lyon se mêler de l’inhumation d’un simple laboureur apparemment bon chrétien. C’est sans doute le curé lui-même qui a pris l’initiative de cette démarche.

    L’ordonnance elle même, insérée dans le registre, ne nous en apprend guère plus.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Suivant l’ordonnance rendue

    Ce jourd’hui par Monsieur le juge des

    Juridiction réunies de Malleval, Virieu et

    Chavanay il est enjoint à M Journel Curé de la

    paroisse de Saint pierre de Bœuf d’inhumer en

    terre sainte le cadavre du nommé Jean Beraud

    laboureur du lien de chezenas ditte paroisse à la

    représentation duquel cadavre pierre eparvier

    gardien sera contraint de livrer au greffe criminel

    le vingt deux mai mille sept cent septante cinq

    Peut-être faut-il chercher dans le contexte historique l’explication. Louis XVI vient tout juste de succéder à Louis XV, son grand père. Ce règne qui se terminera tragiquement pour le souverain commence par de grandes réformes qui ont dû provoquer dans la population des réactions et créer des clivages. Mon hypothèse est donc la suivante : Jean Beraud se met en avant pour défendre ces réformes et le curé, plutôt attaché au maintien du pouvoir de l’église qu’il sent menacé, utilise les  circonstances du décès pour envoyer à la population un signe fort en contestant le droit du défunt progressiste à la terre consacrée du cimetière, plutôt que d’inhumer tranquillement son ouaille sans rien dire aux autorités. Si mon hypothèse est la bonne, on peut dire que le curé Journel s’est fourvoyé, puisque les juges, plus fins politiques et sans doute mieux informés des tendances du pouvoir central lui ont ordonné de mettre de coté ses doutes sur l’opportunité d’accueillir la dépouille de Jean Beraud en terre consacrée.

    Mais peut-être aussi que le curé Journel se contentait d’appliquer les instructions reçues de ses supérieurs. Car, le moment venu, il prendra part au grand chambardement. Son nom apparait dans le procès verbal de l’assemblée des trois ordres chargé de rédiger les cahiers de doléances  le 16 mars 1789.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C’est même lui qui rédigera les derniers actes consignés sur les registres paroissiaux le 30 décembre 1792, preuve qu’il accepta de prêter serment à la constitution.

    Son nom continue d’apparaitre sur les registres d’état civil en 1793 avec la mention « Journel curé officier public » puis « Journel officier public » tout court.

    Alors toute cette histoire n’est peut-être que le pur produit de mon imagination.

    Qu’en pensez vous, chers lecteurs ?


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  • Ni implexe ni fumeuse spéculation à base de numéros Sosa dans le présent billet, une simple évocation des parents de Jojo et de leur vie, au tout début du XXeme siècle.

    Il va donc être question de Paul Jean Félix Bonneton, né à saint Pierre de Bœuf le 2 mars 1889 et de Jeanne Joséphine Breton née à Viarmes le 6 mars 1891. Mireille nous a conté le tour de France de Paul, devenu compagnon menuisier à Bordeaux en 1910. Nous savons par sa fiche matricule militaire qu’il mesure 1m68, qu’il a les yeux bleu clair et les cheveux châtain clair. Incorporé pour son service militaire le 10 octobre 1911, il est réformé le 11 mai 1912 pour motif de pleurésie droite et amaigrissement, toujours selon sa fiche matricule. Classé dans la réserve en 1914, il a 25 ans lorsqu’on le rappelle, le 20 février 1915 au 36eme régiment d’artillerie. A cette date, ce régiment, selon le journal de marche visible sur le site mémoire des hommes (http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/jmo/img-viewer/26_N_968_003/viewer.html) , est en opération dans la Somme du coté de Fresnières.

    Paul sera mis en congé illimité de démobilisation le 31 juillet 1919. Il est donc encore sous les drapeaux, lors de son mariage, à Viarmes le 22 février 1919. Nous pensions ne pas avoir de trace photographique de Paul, mais Mireille, examinant une nouvelle fois le contenu de la boite à chaussure contenant les photos venues du passé,  découvert celle-ci :

    Le numéro 36 sur le col de l’uniforme de ce militaire ne laisse aucun doute, il s’agit bien de Paul et il est en compagnie de Jeanne Joséphine. Cette photo à probablement été prise lors de leur mariage. A l’époque on posait traditionnellement devant une toile peinte simulant un décor antique dans le studio du photographe, après être passé devant monsieur le maire.

     caoutchouc

    Quelle émotion de découvrir le visage de ce grand père ! La suite de sa triste histoire vous a déjà été contée. Mort en 1924 à l’âge de 35 ans, alors que Jojo n’avait même pas deux ans, il a cruellement manqué à son épouse et à ses enfants. Et ses petits enfants, les enfants de Jojo et Fernande, n’ont pas pu connaitre cette relation si particulière qui unit les cœurs, tel un pont, par-dessus une génération.

    La jolie brune au coté de Paul sur la photo est donc Jeanne Joséphine, la douce et réservée personne qui a assisté notre apprentissage de la vie à saint Pierre de bœuf puis à Condrieu. Née à Viarmes en 1891, d’une mère venue de Bretagne et d’un père natif du Val d’Oise, elle déclare lors de son mariage la profession de caoutchoutière. Intrigué par ce métier peu commun, j’ai fais quelques recherches et, grâce aux sites internet de la ville d’Asnières sur Oise, toute proche de Viarmes, et de son office du tourisme nous en savons un peu plus sur cette activité.

    En effet, si le caoutchouc, produit à partir de la sève de l’hévéa est connu depuis des siècles, ce n’est que pendant le dix neuvième siècle que son développement deviendra vraiment industriel. Monsieur Cullaz, industriel parisien installe donc vers 1860 à Asnière un atelier de fabrication d’imperméable puis de jouets. L’activité ne cessera de se développer jusqu’à employer 700 personnes en 1960. Fortement touchée par la crise pétrolière des années 70 elle sera reprise par Vully, fabricant de la célèbre girafe Sophie, aujourd’hui considérée comme toxique, mais mâchouillée par des générations d’enfants. Toute production cessera sur le site d’Asnière en 1993.

    Si Jeanne Joséphine n’a donné naissance à aucune Sophie, puisque le permier bébé girafe n’a vu le jour en qu’en 1961,  elle a vraisemblablement exercé dans cette usine d’Asnière sur Oise  la mystérieuse profession de caoutchoutière.

    Pour donner plus de substance à cet épisode de l’histoire industrielle de notre pays, je vous livre les photos issues de la photothèque  du site évoqué plus haut, que je remercie au passage.

    http://www.ville-asnieres-sur-oise.fr/content/passe-industriel

    http://tourisme-asnieres-sur-oise.fr/usine-delacoste.html

    Les photos ne sont pas datées, il n’est pas impossible  que Jeanne Joséphine apparaisse sur l’une d’entre elle !

    L'autoclave de cuisson des ballons

    caoutchouc

     le gonflage des ballons

    caoutchouc

     

    la calandre à tirer les feuilles de caoutchouc

    caoutchouc

      

     L'atelier de petite peinture

    caoutchouc

     

    carte postale avec vue de l'usine

    caoutchouc

     

    autre vue de l'usine

    caoutchouc

     

    les ouvrières devant l'usine

    caoutchouc

      

    les ouvriers devant l'usine

    caoutchouc


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  • Le billet précédent a vu l’apparition pleine de mystères d’un grand oncle nommé Henri, frère de ma grande mère paternelle Jeanne Joséphine Breton. 

    Une visite à Viarmes à permis d’en savoir plus sur Henri Breton. Son acte de naissance et surtout les mentions marginales de cet acte, avec les actes vers lesquels elles mènent, content une étonnante histoire.

    Examinons tout d’abord l’acte de naissance d’Henri Breton :

     Des nouvelles d'Henri Breton, le nouveau venu

      

    Des nouvelles d'Henri Breton, le nouveau venu

    Henri est bien né le 7 octobre 1892 comme le mentionnait l’acte de mariage de sa sœur Jeanne Joséphine et il porte un deuxième prénom, Louis. C’est le plus jeune des enfants issu du couple formé par Alfred Eugène Breton et Marie Jeanne Tréhorel.

    En marge de cet acte, le mariage d’ Henri Louis Breton avec Jeanne Mathilde Lebret à Viarmes le 2 aout 1916 est mentionné.

    Dans les registres de l’état civil à cette date du 2 aout 1916, on trouve deux actes concernant Henri Breton. Le premier est l’acte de reconnaissance du fils de sa future épouse, Maurice Henri. Le deuxième est l’acte de mariage lui-même. Le plus étonnant est que ces deux actes sont établis par procuration, le principal intéressé, Henri Breton etant absent. On ne peut guère lui reprocher puisque, mobilisé au 164eme régiment d’infanterie, il a été fait prisonnier et se trouve actuellement à Königsbruck .

    C’est donc son oncle, Guillaume Tréhorel, qui a reçu procuration pour agir en son nom dans ces deux actes. Les témoins de ces actes sont les deux sœurs d’Henri, Alphonsine Désirée et jeanne Joséphine.

    Voici l’acte de reconnaissance de Maurice Henri :

     Des nouvelles d'Henri Breton, le nouveau venu

     

    Des nouvelles d'Henri Breton, le nouveau venu

    Voici l’acte de mariage entre Henri Louis Breton et Jeanne Mathilde Lebret :

     Des nouvelles d'Henri Breton, le nouveau venu

     

    Des nouvelles d'Henri Breton, le nouveau venu

     

    Des nouvelles d'Henri Breton, le nouveau venu

    La grande nouvelle de cette journée est que ce grand oncle dont nous ignorions l’existence il y a peu s’est marié et a eu au moins un enfant. Cet enfant est de la génération de Jojo et Fernande. Que sont devenu Henri, sa femme et son fils ? La dernière trace que nous avons d’Henri à ce jour est sa présence comme témoin au mariage de sa sœur Jeanne Joséphine en 1919. Il n’y a pas de mention de son décès en marge de son acte de naissance, mais, s’il est toujours vivant, né en 1892  il a 121 ans aujourd’hui. Plus probablement, la mairie du lieu où il est décédé à omis d’en informer celle de Viarmes. Nous en déduirons sans prendre un grand risque qu’il n’est pas mort à Viarmes.

    L’enfant de Jeanne Mathilde Lebret, reconnu par Henri Louis Breton est né le 13 juin 1914 à Paris dans le 11eme arrondissement. C’est là qu’il va falloir aller trouver de quoi écrire un nouvel épisode de cette saga.


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  • Notre grand-mère paternelle, dont beaucoup de lecteurs de ce blog garde le souvenir vivait avec nous à Condrieu. Nous déjà évoqué son étonnante et triste histoire, au moins au début. Jeanne Joséphine Breton vivait  en région parisienne, née d’un père de la région aussi et d’une mère venue des Côtes d’Armor, qu’on appelait alors les Côtes du nord, elle à épousé Paul Jean Félix Bonneton un menuisier venu de saint Pierre de Bœuf mobilisé dans la région pendant la grande guerre.

    Leur départ vers la vallée du Rhône fut un déracinement d’autant plus cruel que Paul mourut très jeune, la laissant seule avec trois enfants. De sa famille parisienne, la mémoire familiale n’a conservé que quelques visages au premier rang desquels il faut mettre Émile Caillet, son demi-frère et ses trois enfants, Claudie, Pierre et Jean Claude. Emile, travaillant aux chemins de fer voyageait gratuitement et nous rendait visite assez souvent  à Saint Pierre de Bœuf.  Divorcé de la mère de ses enfants, il était accompagné de sa deuxième épouse, Garda. Il faut citer aussi tante Fonfon et son mari d’origine anglaise, Charles Mortimore, que nous rencontrions lors de nos visites à Viarmes.

    Nous avons longtemps pensé que Fonfon était issue du même mariage qu’Emile et était donc une demi-sœur de Jeanne Joséphine. Les premiers pas en généalogie s’étant fait, comme presque toujours, à partir des documents conservés en famille, en particulier le livret de famille de Paul et Jeanne, qui ne donne que la filiation des époux.

    On ne pouvait pourtant pas décemment laisser dans l’arbre familial une indication aussi vague que Fonfon, et je me suis donc mis à la recherche de plus d’informations sur elle. Mais le val d’Oise , où se trouve Viarmes depuis le charcutage de la Seine et Oise en 1968, ne s’est toujours pas décidé, en 2013, à mettre en ligne ses registres paroissiaux et d’état civil, condamnant les chercheurs à fréquenter mairies et archives départementales.

    Le mystère Fonfon fut finalement éclairci il y a quelques jours. Son nom complet est Alphonsine Désirée Breton et elle est la sœur ainée de Jeanne Joséphine, puisqu’elle est née en 1887, le 18 aout, alors que Jeanne Joséphine est née en 1891.

     Henri, le grand oncle vennu de nulle part

     

    Henri, le grand oncle vennu de nulle part

    Elle a épousé à Paris dans le XVII Charles James Mortimore le 29 octobre 1910.

     Henri, le grand oncle vennu de nulle part

     

    Henri, le grand oncle vennu de nulle part

     

    Le mariage de Jeanne Joséphine avec Paul Jean Félix, connu par le livret de famille posait si peu de questions que je n’avais jamais songé à récupérer, en mairie de Viarmes, une copie de l’acte. Cette grave erreur, comme nous allons le voir, fut enfin réparée hier, 31 mai 2013.

     Henri, le grand oncle venu de nulle part

     

    Henri, le grand oncle venu de nulle part

     

    Henri, le grand oncle venu de nulle part

    Car cet acte, en plus des informations déjà connues par le livret de famille, révèle que Paul était bien seul de sa région pour la cérémonie. Son père, Jean, ne s’est pas déplacé, sa mère est décédée en 1914. Tous les témoins de mariage sont donc des proches de l’épouse. Et parmi eux, Henri, qui m’a incité à écrire ce billet, puisque l’acte mentionne qu’il est frère de l’épouse, qu’il à 26 ans et qu’il exerce la profession de boucher à Paris au 2 de la rue neuve des boulets, dans le XIeme.

    L’apparition de ce grand oncle est une véritable surprise car je n’avais absolument jamais entendu parler de lui. C’est aussi un défi, car il va falloir travailler pour en savoir un peu plus sur lui.


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  • La première partie de ce billet commençait avec le couple Jean Robert et Anne Raffard et se terminait avec le mariage de deux de leurs enfants, tous deux prénommés André. 

    Nous allons maintenant examiner les descendants de la troisième génération et les suivantes.

    Pour vous permettre de vous y retrouver plus facilement, nous allons numéroter les générations en partant du couple d'origine formé par Jean Robert et Anne Raffard. Les deux André, enfants de ce couple, appartenaient donc à la deuxième.

    les chiffres entre crochets sont les numéros Sosa des personnes. Un clic sur les images les passe en plein écran. Les actes les plus difficile à lire ont été transcrits.

    Troisième génération (de 1669 à 1758, règne de Louis XIV et Louis XV).

    Sur la branche d’André l’ainé, sa fille Benoite Robert [433] épouse Benoit Boucher [432]

     implexe et jeux de prénoms (2)

     

    Acte de naissance de Benoite Robert [433]

    implexe et jeux de prénoms (2)

    transcription de l'acte :

    Benoite Robert fille des mariès André Robert et Marguerite Brias de Touchiboux paroisse de Bessey a été baptisée ce 28e avril 1688 son parrain jean Brias son oncle de la paroisse de Maclas sa marraine Benoite Gascon du lieu de Bessey en présence de Jean François et Antoine Jacquemet tous deux de la paroisse de maclas qui n'ont su signer requis

     Acte de mariage entre Benoite Robert [433] et benoit Boucher [432]

    implexe et jeux de prénoms (2)

    transcription de l'acte :

    Ce trois janvier mil sept cent quatorze après 3 publications faites en cette paroisse et en celle de Chavanay suivant le certificat dudit curé en date d'aujourd'hui j'ai donné la bénédiction nuptiale à Benoit Boucher mon paroissien fils légitime de Noel absent mais consentnat dans le contrat de mariage et de feu Claudine Chaumiene et à Benoite Robert habitante à Chavanay fille légitime de feu André et de feu Marguerite Brias de la paroisse de Bessey en présence des soussignés

     Sur la branche d’André le jeune, son fils Jean Robert [318], après le décès de sa première épouse, Isabeau Reynaud, épouse Elisabeth Mellier [319]

     implexe et jeux de prénoms (2)

      

    Acte de naissance de Jean Robert [318]

    implexe et jeux de prénoms (2)

     

    transcription de l'acte :

    Jean Robert fils des mariés André Robert et Anne Rohé de Toucheboux paroisse de Bessey a été baptisé par moi curé soussigné le treizième novembre mil sixt cent huitante neuf son parrain Jean Rohé son grand père sa marraine Anne Raffard sa grand mère  en présence de Jean Guillot aussi dudit Toucheboux et Jean Rohé dudit Bessey qui n'ont su signé requis

    Acte de mariage entre Jean Robert [318] et Elisabeth Mellier [319]

     implexe et jeux de prénoms (2)

    transcription de l'acte :

    Jean Robert laboureur du lieu de Touchibou paroisse de Bessey demeurant à présent granger au lieu de Goëly paroisse de Maclas, veuf fils légitime de vivant André Robert et d'Anne Rouhé époux d'une part et Elisabeth Mellier fille légitime de défunt Gilibert Mellier laboureur de Lupé et de vivante Catherine Chardon épouse d'autre part ayant été proclamé canoniquement trois fois dans l'église de Lupé et dans celle de Maclas sans avoir découvert aucun empêchement canonique comme apart par la remise de M le curé de Maclas en date du 4eme de ce mois signé Mathivet je leur ai donné la bénédiction nuptiale et les ai unis par le sacrement de mariage en face de l'église en présence de Antoine Robert, Henry Robert de Bessey et de Pierre Dumas et Pierre Colomb de Lupé qui n'ont su signer ce neuvième juin mil sept cent trente trois.

     

    Bessey ; 42520 ; Rhône-Alpes ; France

    Quatrième génération (de 1724 à 1813, règnes de Louis XV et Louis XVI, 1ere république, 1er empire).

     Sur la branche d’André l’ainé, Benoit Boucher [216], fils du couple Benoite Robert [433] et Benoit Boucher [432] de la troisième génération épouse, Jeanne Flacher [217]

     implexe et jeux de prénoms (2)

     

    Acte de naissance de Benoit Boucher [216]

    implexe et jeux de prénoms (2)

     

     transcription de l'acte :

     Ce quinze mars 1724 j'ai baptisé Benoit Boucher né hier fils légitime de Benoit et de Benoite Robert. parrain autre Benoit Boucher marraine Claire Boucher en présence de Pierre Vialar et d'Etienne Favier illetrés requis

    Acte de mariage entre Benoite Boucher [216] et Jeanne Flacher [217]

    implexe et jeux de prénoms (2)

     

    Sur la branche d’André le jeune, Marguerite Robert [159], fille du couple jean Robert [318] et Elisabeth Mellier [319], épouse Antoine Bourrin [318], après le décès de celui-ci, Marguerite épouse en seconde noces Claude Paret

     implexe et jeux de prénoms (2)

     

    Acte de naissance de Marguerite Robert [319]

     implexe et jeux de prénoms (2)

     Acte de mariage entre Marguerite Robert [319] et Antoine Bourrin [318]

     implexe et jeux de prénoms (2)

     Cinquième génération (de 1755 à 1837, (règne de Louis XVI, 1ere république, 1er empire, 2eme république).

     Sur la branche d’André l’ainé, Joseph Boucher [108], fils du couple Benoit Boucher [216] et Jeanne Flacher [217] de la quatrième génération, épouse Marie Bayle [109]

    implexe et jeux de prénoms (2)

     

     

     

     

     

     

     

     Acte de naissance de Joseph Boucher [108]

    implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de mariage entre Joseph Boucher [108] et Marie Bayle [109]

     implexe et jeux de prénoms (2)

    Sur la branche d’André le jeune, Agathe Bourrin [79], fille du couple Marguerite Robert [319]et Antoine Bourrin [318] épouse Claude Lavial [78]

     implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de naissance d'Agathe Bourrin [79]

    implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de mariage entre Agathe Bourrin [79]et Claude Lavial [78]

     implexe et jeux de prénoms (2)

    Sixième génération (de 1783 à 1862, (règne de Louis XVI, 1ere république, 1er empire, 2eme république, 2nd empire).

     

    Sur la branche d’André l’ainé, Benoit  Boucher [54], fils du couple Joseph Boucher [108]et Marie Bayle [109] de la cinquième génération, épouse Rose Françoise Crotte [55]. Les lecteurs attentifs reconnaitront le couple dont les débuts tumultueux ont été décrits précédemment sur ce blog.

     implexe et jeux de prénoms (2)

     

     

     

     

     

     

     

    Acte de naissance de Benoit  Boucher [54]

    implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de mariage entre Benoit  Boucher [54],et Rose Françoise Crotte [55]

     implexe et jeux de prénoms (2)

    Sur la branche d’André le jeune, Marguerite Lavial [39], fille du couple  Claude Lavial [78] et Agathe Bourrin [79], épouse Jean François Chorein [38]

     implexe et jeux de prénoms (2)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Acte de naissance de Marguerite Lavial [39]  

    implexe et jeux de prénoms (2)

     

    Acte de mariage entre Marguerite Lavial [39]  et Jean François Chorein [38]

     implexe et jeux de prénoms (2)

     

    Septième génération (de 1804 à 1888, 1er empire, 2eme république, 2nd empire, 3eme république) .

     Sur la branche d’André l’ainé, Jeanne  Boucher [27], fils du couple Benoit  Boucher [54] et Rose Françoise Crotte [55] de la sixième génération, épouse jean Baptiste Boucher [26]

     implexe et jeux de prénoms (2)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vous trouverez l'acte de naissance de Jeanne  Boucher [27] dans le billet "jeanne, enfant de l'amour".

    Acte de mariage entre Jeanne  Boucher [27] et jean Baptiste Boucher [26]

     implexe et jeux de prénoms (2)

    Sur la branche d’André le jeune, Agathe Chorein [19], fille du couple  Jean François Chorein [38] et Marguerite Lavial [39], épouse André Paret [18]

     implexe et jeux de prénoms (2)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Acte de naissance d’Agathe Chorein [19]  

    implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de mariage entre Agathe Chorein [19]  et André Paret [18]

     implexe et jeux de prénoms (2)

     

    Huitième génération (de 1834 à 1925, 2eme république, 2nd empire, 3eme république).

     Sur la branche d’André l’aîné, les choses se compliquent un peu puisque, du fait d'un nouvel implexe, deux enfants du couple Jeanne  Boucher [27] et jean Baptiste Boucher [26] de la septième génération apparaissent dans l'arbre avec un numéro Sosa :  Marie Rose  Boucher [13] qui épouse jean Baptiste Boucher [12] et Rosalie Boucher [15] qui épouse Jean Etienne Chantelouve [14]. C'est la première partie de l'implexe décrit dans le billet "double implexe au pied du Pilat". Allons nous suivre Marie Rose ou Rosalie ? Cela n'a en fait guère d'importance puisque un des fils de Marie Rose qui portera le n° Sosa 6 va épouser une fille de Rosalie portant le n° Sosa 7. Nous sommes aussi certain que la réponse à la question qui justifie ce billet-qui sont les descendants des deux André Robert qui forment un nouveau couple- ne trouvera pas sa réponse à cette génération puisque le mariage à venir se fait entre descendants de la branche de l'aîné des André. Il faudra donc attendre encore un peu !

     implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de naissance de Marie Rose Boucher [13]

    implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de mariage entre Marie Rose  Boucher [13] et jean Baptiste Boucher [12]

    implexe et jeux de prénoms (2) 

    Acte de naissance de Rosalie Boucher [15]

     implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de mariage entre Rosalie  Boucher [15] et jean Etienne Chantelouve [14]

     implexe et jeux de prénoms (2)

     

     Sur la branche d’André le jeune, Marie Philomène Paret [9]  fille du couple  Agathe Chorein [19]  et André Paret [18] épouse Jean Antoine Bonneton [8]

     implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de naissance de Marie Philomène Paret [9]  

    implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de mariage entre Marie Philomène Paret [9]  et Jean Antoine Bonneton [8]

     implexe et jeux de prénoms (2)

    Neuvième génération (de 1878 à 1988, 3eme république, 4eme république, 5eme république)

     Sur la branche d’André l’ainé, Claudy  Boucher [6], fils du couple Marie Rose  Boucher [13] et jean Baptiste Boucher [12] de la huitième génération épouse Catherine Emilie Chantelouve [7], fille de Rosalie Boucher [15] et de Jean Etienne Chantelouve [14]

    implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de naissance de Claudy  Boucher [6]

     implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de naissance de Catherine Emilie Chantelouve [7]

     implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de mariage entre Claudy  Boucher [6] et Catherine Emilie Chantelouve [7]

     implexe et jeux de prénoms (2)

     

    Sur la branche d’André le jeune, Paul Jean Félix Bonneton [4]  fils du couple  Jean Antoine Bonneton [8] et Marie Philomène Paret [9] épouse Jeanne Joséphine Breton [5]

     implexe et jeux de prénoms (2)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Acte de naissance de Paul Jean Félix Bonneton [4]

    implexe et jeux de prénoms (2)

    Acte de mariage entre Paul Jean Félix Bonneton [4] et Jeanne Joséphine Breton [5]

     implexe et jeux de prénoms (2)

    Dixième génération

    Nous voici au bout du voyage, trois siècles se sont écoulés depuis la naissance des deux André Robert. Lorsque le fils Paul Jean Félix Bonneton et de Jeanne Joséphine Breton épouse la fille de Claudy Boucher et de Catherine Emilie Chantelouve, le 12 avril 1947, ils ne se doutent sans doute pas que, dix générations avant eux a commencé une saga dont l’épisode de ce mariage est un nouvel implexe, même si son taux de 0,1953125% ne pèse pas très lourd dans notre patrimoine génétique.

    C’est aussi le seul trouvé à ce jour entre les branches  paternelle (Bonneton) et maternelle (Boucher)

    Vous l’avez compris, les cousin et cousine qui s’épousent ne sont autres que Jojo et Fernande.

    Les lecteurs non membres ou attachés à la famille Bonneton égarés sur ce blog doivent savoir de Jojo et Fernande sont les parents du rédacteur de ces lignes.


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